Les RP à Diaoul

Voilà, je vais poster ici quelques uns de mes RP. Déjà, pour avoir votre avis et parceque j'aime bien faire profiter aux autres mes créations !

Donc en gros l'histoire se passe dans le futur dans des galaxies très lointaines. Plusieurs siècles après notre ère ! Plus précisément en 310ETU (Echelle de Temps Universelle) soit 500ans plus tard.

http://www.apocalypsis.org/

Mon personnage en gros :



Jenah Rackham, fille du célèbre John Rackham. Ouais j'étais pas inspiré pour les noms !^^
Donc Jenah est une pirate de l'espace, elle voyage, pille/vole/tue à a guise.

Le RP que je vais poster raconte un peut son histoire. Attention c'est du bon pavé !

Bonne lecture !

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Muerta : Quelque part en mer : [22/12/309 ETU]

La coque en bois grinçait à cause du roulis du navire sur immensité de l'océan. C'était une belle journée et le soleil était déjà très haut dans le ciel. La mer était calme et l'on entendait seulement un petit clapot, de temps à autre. La brise Sud-Ouest gonflait les voiles, faisant avancer le navire à une allure plutôt raisonnable. Perché sur le plus haut mât du navire, le pavillon noir flottait paisiblement au grès du vent. Les marins s'activaient joyeusement, sous les ordres du Second, en chantant leur rengaine favorite pendant leurs efforts :

"Yo ! Ho ! Ho ! Et une bouteille de Rhum ! [...]

A la bare était postée Jenah Rackham, le Capitaine du vaisseau, qui tenait le cap avec l'aide de sa boussole, complètement usée et patinée par le temps. Elle appela alors sauvagement un de ses marins afin de la relayer à la barre. Elle lui ordonna alors de suivre un cap bien précis. L'homme s'exécuta aussitôt et salua respectueusement Jenah. La jeune femme donna encore quelques ordres à son second et s'en alla dans ses quartiers. Sur la table était posé en vrac quelques cartes maritimes. Elle s'assit et chercha son compas du regard. Regardant un peu partout, elle ne le trouva pas. Elle pesta et alla prendre son compas de rechange dans une vieille malle usée et toute décolorée. Elle l'ouvrit et en fouillant parmi les divers instruments de navigation, les différentes cartes, mousquets et sac d'or elle tomba sur un vieux livre avec une reliure rouge sang. Elle le sortit délicatement du coffre et souffla sur la poussière qui s'était amassée dessus depuis des années. Elle l'ouvrit et sur la page de garde était écrit : Journal intime de Jenah .

Elle se releva et s'assit sur sa paillasse. Elle tournait les pages avec grand soin, se remémorant certains passages décrits dans le journal, son journal. Elle revint à la première page et entreprit de le relire. Elle feuilleta quelques pages. L'une d'elles retint son attention...

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~04/06/287 ETU~

Bonjour mon cher Journal !

Aujourd'hui c'était une journée horrible ! J'ai très mal dormi cette nuit. Mon père est enfin revenu et il était couvert de sang. Je n'en su pas plus car, j'ai dû monter dans la chambre avec Iyannie. Il y avait toujours de l'orage. J'étais terrorisée et Iyannie me calmait et me serait doucement contre elle. J'entendais par moment mes parents se crier dessus et cela s'ajoutait à ma peur. Enfin, ma mère monta dans ma chambre et dit d'une drôle de voix à moi et à Iyannie qu'il fallait faire nos valises et que l'on devait partir dès demain. Je lui demanda ou est-ce que l'ont devaient aller, mais elle ne me répondit pas et amena Iyannie avec elle. J'ai essayé d'écouter, mais elles parlaient trop bas pour que je puisse entendre quelque chose. Alors, j'ai commencé à faire ma valise en prenant mes plus belles robes et en y ajoutant mes plus belles peluches. Après t'avoir dis bonne nuit tu seras aussi ajouté dedans ! Mon père vint me voir. Il n'avait plus de sang sur lui, mais son oeil était tout violet. Il me sera très fort dans ses bras et me dit à quel point il m'aimait. Je lui dis aussi que je l'aimai puis il m'a fait un gros bisou sur le front puis il est parti me souhaitant bonne nuit. A mon tour je te souhaite bonne nuit cher Journal et à demain !

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Un marin vint alors frapper à la porte de la cabine de Jenah. Elle referma le Journal, le laissa sur son lit et s'en alla voir ce qui se passait.
Jenah sortit de sa cabine et interrogea le marin du regard. Il lui dit alors tout simplement de sa voix rocailleuse :

Terre, Capitaine !

Jenah donna alors plusieurs instructions à ses hommes et leurs indiqua une petite crique à l'ouest de l'île pour le mouillage. Elle pri la barre et changea de cap d'un coup vif du bras. Le navire obéit immédiatement, ce qui fit sourire Jenah. Elle vérifia sa position avec sa vieille boussole. Un vieux marin qui raccommodait un gréement lui demanda alors d'une voix claire et forte :

Alors Capitaine, vous êtes sûre de bien vouloir aller sur cette île maudite !? Je dois vous dire que certains d'entre nous voient d'un mauvais oeil ce voyage ! N'ayez crainte, ces bougres vous resterons fidèles jusqu'à la mort, mais je me devais de vous prévenir que si il vous arrivait malheur la faute reviendra sur nous, Capitaine !

N'aie crainte Peet ! Je sais ce que fais et je connais très bien les risques. Mais je dois savoir, tu comprends ! Tu es très sage et tes bons conseils nous ont tous sauvés maintes fois. Je n'irais pas vous envoyer là-bas avec moi, c'est une mission que je dois accomplir toute seule...


Le vieux flibustier aquiessa, fit un sourire bienveillant à Jenah et continua son travail. Jenah, quant à elle, regardait la mer impassiblement, perdue dans ses pensées. Ils arrivèrent alors en vue de Port Tarkh, vieille bourgade isolée du reste de l'empire et escale peut recommandée aux voyageurs. Le navire jeta l'ancre au point de mouillage désigné par Jenah. Les marins obtinrent une permission de 24 heures à terre, mais personne n'osa aller s'y aventurer, par peur de ce qui se raconte sur cet endroit.
La nuit tombait et Jenah demanda alors au second d'offrir un tonneau de Rhum aux hommes en récompense de leurs efforts et de se prendre une bouteille pour lui tout seul. Quant à elle, elle retourna dans sa cabine, inspecta ses cartes nautiques et s'assit sur son lit pour reprendre la lecture de son journal intime.

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~07/06/287 ETU~

Bonjour mon cher Journal !

Je suis terriblement désolé de ne pas t'avoir ouvert pendant tout ce temps, mais quelque chose de terrible s'est produit... Des très méchantes personnes nous on attaquées avant hier alors que nous déménagions de chez nous. Mon père y est resté pour nous défendre et pour nous permettre de nous sauver, j'espère qu'il s'en est sorti,car nous n'avons pas de nouvelles de lui. J'espère qu'il va aussi nous rattraper ! Je suis si triste et je le serais encore plus si il ne s'en sortait pas... Je l'aime tellement ! Je ne comprends pas ce qui se passe et personne ne veut répondre à mes questions. Qu'est-ce que l'on me cache ! En ce moment, je suis morte de peur et je n'arrive pas à dormir. Te raconter tout cela à toi, mon petit journal, ça me fait le plus grand bien. En ce moment, nous sommes en route vers un petit port à côté de San Muerta. Nous y allons pour prendre un bateau. Cependant, personne ne veut me dire où nous allons exactement et ça m'inquiète beaucoup ! Ma mère me conseille d'essayer de dormir donc je vais te laisser ! Bonne nuit !

~209/06/287 ETU~

Bonjour mon cher Journal !

C'est Horrible... Je n'y crois pas... Ils ont enlevés ma petite maman ! Je ne la reverai plus... Je suis tellement triste ! Pourquoi nous veulent ils du mal comme ça ? Nous n'avons rien fait de mal à personne...

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Jenah referma alors son journal, car elle ne voulait pas continuer à le lire. Elle savait ce qui allait ensuite se passer et elle n'avait pas du tout envie de ressasser des très mauvais souvenirs encore très présents dans son esprit.

En effet, le lendemain dans l'après midi, un groupe de mercenaires armés jusqu'aux dents, envoyés par Rackham lui même, avait comme ordre de les retrouver et de les tuer, à l'exception de Jenah et de sa mère.
L'attaque survint donc en milieu de journée sur une route à flanc de falaise assez étroite, où pour la voiture, chargée à son maximum, il était impossible de faire demi-tour. Le brouillard très épais les forçaient à avancer lentement à cause du manque de visibilité. Les pirates les attendaient là, à un détour de la route.
Ils surgirent en hurlant comme des bêtes, se ruant de toute leur force sur le petit convoi. Ils égorgèrent le cocher et balancèrent son corps à la mer. Les chevaux, effrayés par les hurlements des pirates s'étaient mis à galoper de toutes leurs forces, tirant toujours la voiture avec Jenah, sa mère et Iyannie à son bord. Un pirate qui avait réussi à s'agripper à la voiture avait ouvert la porte et s'empennait à la mère de Jenah. D'un coup, elle lui asséna un coup de valise, ce qui le fit chanceler. Dans sa chute, il s'agrippa au bras de sa mère et la tira avec lui vers l'extérieur, tombant lourdement sur le sol. C'était la dernière fois qu'elle voyait sa pauvre mère.
Quant à la voiture, un cheval glissa de la falaise, tombant dans à mer, emportant avec lui dans sa chute Jenah et Iyannie. Sur le coup de l'impact de la voiture avec l'eau, Jenah avait perdue connaissance. Iyannie avait réussit de peut à la faire remonter à la surface et à la tirer vers le bord de l'eau. La petite fille tenait toujours son journal intime serré entre ses bras, malgré sa perte de conscience.

Jenah tressaillit au rappel de ce souvenir. Elle déposa le journal dans un tiroir et le referma violemment. Elle se rassit sur son luit et pri une bonne gorgée dans sa bouteille de rhum. Elle avait à faire demain et une bonne nuit de repos lui ferait le plus grand bien. Car demain elle allait enfin savoir !

Elle allait consulter l'Oracle...

Muerta : Iles du Corbeau: [23/12/309 ETU]


Dans la nuit, sous une pleine lune étincelante, les marins ripaillaient et buvaient dans la joie et la bonne humeur, s'adonnant à quelques pari, bras de fer et autres jeux de lutte. Jenah était seule dans sa cabine et elle préparait un petit sac de voyage pour sa sortie à terre. Le journal intime était toujours dans son tiroir. Voullant chercher quelque chose dedans, elle se retrouva à nouveau devant celui-ci. Elle saisit le petit livre dont la reliure rouge était à moitié écaillée. Elle entreprit alors de l'emporter avec elle. Elle pri son sac et demanda à un matelot de venir avec elle. Ils descendirent une petite barque et s'y installèrent à l'intérieur. Le marin pri les rames et commença à orienter le bateau vers la plage.
La traversée fut rapide et la barque s'échoua sur le rivage de sable fin, ballotté par les vagues qui déferlaient. Jenah descendit, inspecta les lieux du regard puis elle se retourna vers l'homme qui lui lança son sac.

Reviens ici à l'aube, Johnny ! Je t'attendrais ici même !

Oui Capitaine ! Je serais là !

Sur ces mots, le marin poussa la barque à la mer et retourna vers le navire éclairé par la pleine lune. Jenah mit son sac sur le dos et commença sa marche vers l'oracle. Elle entra dans une épaisse mangrove qui camouflait le sentier, ajoutant à cela le manque de visibilité de la nuit. Elle sorti son sabre d'abordage et découpa les lianes qui lui barraient le chemin. Elle avançait à tâtons entre les arbres, et ce pendant plusieurs dizaines de minutes. Elle avait la désagréable sensation d'être observée. Les créatures de la nuit se taisaient et à son approche, en l'observant cachés dans la cime des arbres. Enfin, elle aperçut une lueur entre les troncs des arbres exotiques. Il y avait une petite cabane au milieu d'une clairière. Des crânes humains étaient éparpillés ici et là sur des pieux solidement enfoncés dans le sol. Une légère fumée s'échappait de la cheminée de fortune. D'autres crânes et ossements étaient cloués sur les murs de la cabane. Jenah frissonna et frappa à la porte. Instantanément, la porte s'ouvrit, surprenant la jeune femme. Devant elle se tenait une vieille femme, dont les rides profonds déformaient son visage. Elle avait différents colliers d'os accrochés autour du cou et d'autres babioles attachés à ses petits poignets. Elle fit un large sourire à Jenah, laissant entrevoir le peu de dents qu'il lui restait.

Te voilà enfin, fille de Rackham ! Entre dont, ma petite, entre !

L'intérieur de la cabane était aussi glauque qu'à l'extérieur. Une petite lumière provenait d'une faible lampe à pétrole cabossée. Différents animaux inconnus étaient immergés dans des grands bocaux remplis d'alcool, des têtes réduites, qui semblaient dévisager Jenah avec leurs orbites vides, étaient accrochées aux poutres. Des blattes et autres insectes se baladaient entre les pieds de Jenah. La vieille femme la pri par la main et la tira vers une chaise avec force, ce qui surpris la jeune Pirate.

Alors, comme ça tu viens me poser quelques questions ma douce ?
Même si je les connais déjà, vas-y, dis les moi avec ta voix d'ange !

La vieille Oracle tenait toujours aussi fermement la main de Jenah. Elle la dévisagea, étonnée qu'elle sache ce qu'elle voulait lui dire. Enfin, après tout, c'est l'oracle...

Je... J'aimerais savoir ce qu'il adviendra de mon peuple si tout cela continue... Car la prophétie risque de se réaliser, votre prophétie anciennement dite à mon père.

Toi et ton peuple n'avez rien à craindre tant que tu resteras à ses côtés. La prophétie ne se réalisera que lorsque tu abandonneras ton peuple.
Laisse-moi regarder ce que disent les dieux à ce suget.

L'oracle alla chercher une coupelle et y éparpilla des feuilles séchées et les alluma, laissant s'échapper une épaisse fumée blanchâtre. Elle pri un vieux pot en terre cuite remplit d'une substance sombre et le plaça devant elle. Elle marmonna alors des paroles dans une autre langue, les yeux fermés, passant ses mains dans la fumée. Elle s'arrêta et ne dit rien pendant quelques minutes. Soudain elle ouvrit les yeux, ils étaient complètement révulsés. Elle plongea alors ses mains dans le pot de terre cuite et fit des traits sur sa table.

Fille de Rackham, Argentys me dit qu'il y a longtemps, une petite fille, toi, l'a déjà rencontré il y a plusieurs années... Lis-moi ce que tu as marqué le 12/06/287 ETU, dans ton journal intime ! Lis !

Surprise, Jenah pri son journal et chercha la page en question. Elle avait été arrachée... L'oracle prise de convulsions récita alors la page manquante du journal :

"Bonjour mon cher Journal !

Avec Iyannie, nous sommes toujours cachés dans une caverne près de la plage, les pirates ne nous trouverons jamais ici. Tout à l'heure quand j'étais sur la plage, alors que je protestais contre le sort que m'offrait le destin, un grand cheval blanc sortit de l'eau. Il était grand et beau. Il m'a même parlé ! Il m'a dit que je n'avais pas à m'en faire, que maman va bien et papa est toujours retenu au cachot du palais de Rackham. Il s'est présenté à moi comme le seigneur des mers et des océans, le dieux Argentys. Il m'a dit aussi que je suis l'avenir de Muerta et que je ne dois pas la laisser tomber. Il a dit que Rackham me recherchait et qu'il tuerait tous ceux qui se mettraient en travers de son chemin pour m'avoir. Il m'a parlé aussi d'une prophétie qui se réalisera si je ne protège pas Muerta. mais je ne vois pas comment je pourrais faire ! Je ne sais même pas de quoi il parle ! Je crois que les derniers évènements me rendent complètement folle..."

Voilà ! Tu savais déjà la volonté d'Argentys ! Protèges Muerta !
Je vois aussi un homme, l'un des grands de ce monde... Je vois aussi un enfant courant dans le sable. Il est encore jeune et tu es à ses côtés... Il deviendra beau, grand et fort... Mais pas que ça... Il sera un grand capitaine... Je vois aussi un champ de bataille... Des corbeaux arrachant les yeux des morts... La prophétie !!

Une fois terminé, le dessin ressemblait à un pentacle avec des formes ondulés et des traits et des points placés ici et là. La vieille femme en sueur rouvrit les yeux, contempla le pentacle et dit d'une voix grave :

Le massacre approche ! Reste auprès de ton peuple et tu vaincras la prophétie !

Jenah resta silencieuse un moment. Elle n'avait toujours aucune idée de ce qui allait se passer, mais elle était sûre d'une chose, elle devait être vigilante.

Muerta : Capitale San Muerta : Cinq mois plus tard [10/06/310 ETU]


Depuis plusieurs semaines déjà, la terre s'était mise à trembler. Certaines secousses étaient très violentes, d'autres plus faibles. La population de Muerta était affolée. Les anciens disent que la fin de ce monde est proche. Que la colère divine du dieu Rashkar, le dieu de la guerre et du feu, est entrain de s'abattre sur Muerta. Certaines rumeurs circulent comme quoi, le volcan Rashkar était rentré en éruption et que certains marins, qui naviguaient sur l'océan Argentys, avaient aperçut un grand cheval de feu galoper au pied du volcan en hennissant sombrement.
Le nuage de poussière du volcan recouvrait déjà la moitié de la planète. Un second cataclysme proche de celui qui s'était produit quelques temps avant l'an 01 ETU risquait de se reproduire. Sans doute Muerta voulait livrer un second Avertissement à ses habitants.
Un vent de panique soufflait sur la planète. Jenah, voyageait à travers l'Univers avec son équipage était à des années lumières de sa Capitale natale, n'était pas là pour rétablir l'ordre. Sur Muerta, s'installait le chaos. on disait que son second avait été tué. Le tombeau du vieux Rackham profané et vidé de tout son contenu, ainsi que de ses restes. La fin semblait proche.


Bonjour mon cher Journal !

Je ne sais plus quoi faire, je me sent complètement perdue, le seul moyen que j'ai pour garder toute ma lucidité, c'est bien toi ! Ecrire me permet de me vider d'un énorme poids. Depuis que je sait que l'avenir de mon peuple est entre mes mains je me sent déboussolé. Serai-je capable d'affronter le mal ? Je ne m'en sent pas la force. Mon père et ma mère ne sont plus près de moi pour me conseiller. J'aurais du rester aux côtés de Iyannie. Je ne sais pas ce qui m'a prit de m'enfuir ainsi, elle doit se faire bien du soucis à mon sujet. Mais il fallait que je le fasse, j'ai promis au dieu de l'Océan de veiller sur Muerta. Mais je ne sais pas si j'y arriverai seule !
Pour le moment, je dois me cacher là ou ce salaud de Rackham ne me trouvera pas. Peut-être dois-je me réfugier en ville, il ne doit pas s'attendre à me voir là-bas. Il faudra aussi que je te cache, si par malheur quelqu'un vient à te trouver, il saura toute la vérité et Muerta risque d'en payer le prix à cause de moi. Ce Rackham doit mourir et je le tuerais !

Adieu mon cher Journal !


Dans son vaisseau, Jenah voyageait depuis plusieurs Cycles à la recherche de quelques nouvelles aventures afin de parfaire sa curiosité naturelle. Elle se trouvait dans la galaxie espoir, quand un message de détresse lui parvint. Elle chercha son X-Com dans sa poche.

Encore un commandant en détresse ! Saloperie de guerre !!

[i]Elle l'ouvrit. Elle devint livide. Le SOS provenait de Muerta, envoyé par son second. Avec la distance, le message était brouillé, mais elle parvint à entendre quelques mots : "... Rashkar... Chaos... Attaqués... Revenir..."
Pendant quelques secondes, elle devient immobile, fixant son X-Com. Elle ferma les yeux et se mit à hurler les nouvelles directives, il fallait impérativement revenir au pays et de toute urgence. Le Second Avertissement avait commencé.


Pendant ce temps, sur Muerta, la panique régnait dans les rues. Une foule de gens fuyaient la capitale en courant et en hurlant d'effroi. Certains hurlaient : "Il est de retour !" ; "Il revient se venger !" ; "le vieux Rackham est revenu nous hanter !".
Dans les rues, ont pouvaient entendre un rire rauque s'élever dans les air, glaçant le sang de quiconque l'entendait. Un toc, semblable aux trois coups signalant le début d'une pièce de théâtre était significatif pour tous.
Il est là, prêt à reprendre son titre de Capitaine.

FWET FWET !!

HAN DIAOUL !

Tu fais du RP et tu le mets même pas dans la section dédiée !!!


FWET FWET FWET !!

J'ai fais exprès !

Nan, j'y ai pas pensé, trop fatigué le soir, moi !

joli paver effectivement , j ai pas tout lu, je comprend pas les dates .

continu a te faire plaisir :)

Mais sinon belle histoire de piraterie !

ça me fait penser à Albator, ou Galaxie Express 999 en moins gnan gnan ^^

Continue Diaoul !

Nouveau RP que je viens de terminer.

Toujours avec le même personnage, Jenah Rackham, ma flibustière RP.
Ici, je fais jouer deux nouveaux personnages : Diaoul et Lambic. Ce sont des petits Korrigans, des nains ou lutins si vous voulez, qui ont un caractère assez facétieux !^^

Dans ce RP, j'ai été suivi par un autre roliste, dont le nom de son personnage s'appelle Briséis.
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Il faisait nuit à l'extérieur des murs de la taverne. La pleine lune illuminait d'une lueur pâle l'intérieur des pièces. A cette heure-ci, plus personne n'arpentait ses couloirs. Tout était calme.
Un peut après son arrivée, Jenah avait rapportée avec elle de ses voyages un très vieux meuble poussiéreux et à moitié bouffé par les termites. C'était un véritable miracle si il était encore debout. Cette relique Bretonne avait tout l'air d'être un placard à balais...
Pourquoi la jeune renégate avait-elle rapportée cette horreur ici même, dans la taverne ?
Tout était silencieux, on pouvaient entendre un moustique voler dans la salle d'à côté. C'est alors qu'un grincement sourd mit fin à ce silence. La porte du placard venait de s'entre-ouvrir de quelques dizaines de centimètres.
Une petite chose chose en sortit sans aucun bruit, puis s'avança furtivement dans l'ombre de la nuit. Cette chose fut suivie par une autre, à peine plus grande. Elles semblaient chercher quelque chose dans le noir.
Soudain, un fracas les tétanisa. Un verre venait d'être renversé par mégarde par la seconde chose.

Gast ! Fais moins de bruit ! Crétin ! Tu veux qu'on se fassent cramés !?

Ca va t'énerves pas ! 'Pas fait exprès !

Les deux petites choses continuèrent leurs recherches. Elles fouillaient discrètement les autres placards ou étaient entreposés tous les alcools et les tiroirs ou se trouvaient des couverts en argent. Visiblement, ils étaient énervés, ils ne trouvaient pas ce qu'ils voulaient...

Marchant dans le couloir, une petite lanterne à la main, Jenah prenait la direction du bar. Elle avait besoin d'un petit remontant après une longue soirée à régler des affaires urgentes. Elle entra alors dans le bar de la taverne. Tout était calme et la jeune femme avait hâte de siroter un bon verre de rhum. Elle se dirigea vers le comptoir pour prendre un verre et la bouteille de rhum quand...
Elle marcha sur des bouts de verre cassés. Elle posa sa lanterne et regarda de plus près les morceaux. C'était forcément l'acte d'une personne étrangère à la coalition, sinon les bouts de verre auraient étés ramassés. Machinalement, elle vérifia si son sabre d'abordage coulissait bien dans son fourreau et garda une main dessus au cas ou...
Elle se retourna et scruta les lieux, l'air méfiant. Elle s'apprêta à fouiller les autres salles, quand elle passa à côté du placard qu'elle avait ramenée d' E-H. Elle s'arrêta aussi sec et s'approcha doucement du meuble. La porte était entrouverte de quelques millimètres, ce qui avait malgré tout attiré l'attention de Jenah.
Elle dégaina doucement son sabre, puis elle ouvrit la porte d'un coup sec.

AAAAHHHHHH !! Pitié ! ne nous faites pas de mal !!!

Nous n'avons rien fait de mal !! Pitié ! Je ne veux pas mourir ! Je suis encore jeune ! Je n'ai que 268 ans !

Jenah rengaina son sabre et soupira. Elle fit un sourire aux deux petites créatures qui tremblaient comme des feuilles mortes dans le fond du placard à balais. Ils faisaient près de 30cm de haut et avaient tous deux des grandes oreilles et des poils partout. C'était des Korrigans.

Diaoul, Lambic ! Ca faisait un bail que je ne vous avaient pas vu ! Alors, vous cherchiez quoi ici ? Vous voulez dérober quoi ? Attention, mes petits amis ! Vous n'avez pas le droit de voler quoi que ce soit ici. Et avant que tu ne me poses la question, Lambic, non il n'y a pas le droit de parier quoi que ce soit non plus !

Le korrigan qui semblait être le plus grand pouffa et shoota dans ce qui ressemblait à un chiffon crasseux, l'air boudeur. L'autre prit la parole :

Bah... On a eu une grosse pénurie de Cidre sur le Festnoz... Du coup, nous sommes à sec pour nos danses lunaires. Et vu que QUELQU'UN ne nous a pas prévenus qu'elle allait se BARRER en oubliant nos caisses de cidre PLANQUÉES DANS LE CANAPÉ !!
Pfff !! Près d'un million de bouteilles cachées, perdues pour nous à jamais !
C'est la criiiiiise, Jenah !!!

Nous allons tous mourriiiiiir !!!

Jenah soupira. Elle avait complètement oubliée d'avertir ses amis et cela allait lui valoir des décennies de rancune. Il fallait qu'elle trouve une solution et vite avant qu'ils ne fassent trop de bêtises.

Euuh... Il doit rester un autre placard à balais dans la cuisine ! Euuuh... Vite, il y a du monde qui approche, allez-vous en ! Je ne veux pas vous revoir ici, compris !?

Jenah referma la porte et s'adossa contre en soupirant de soulagement. Elle avait sans doute fait une erreur en envoyant ce placard ici même...



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Briséis ne pouvait pas dormir. Trop de tracas, trop d'idées noires tournaient dans sa tête. Elle avait de la peine à trouver la solution aux conflits en cours et ça la minait.
Elle décida donc d'aller boire un verre d'eau fraîche au bar. Les couloirs éteint vides, tout le monde devait dormir, c'était le moment idéal pour réfléchir en paix.

Quelle ne fut pas sa surprise d'y trouver Jenah !

Toi non plus, tu ne peux pas dormir ? Si tu m'accompagnes, je vais peut-être boire autre chose que de l'eau.

C'est à ce moment-là qu'elle remarqua que la renégate avait un drôle d'air et qu'elle masquait un meuble que Briséis n'avait pas encore remarqué.

C'est un trésor du fonds des mers, Jenah ? Une relique trouvée sur une épave ? Ne me dis pas qu'il y a un cadavre dans ce placard !

Briséis essayait de détendre son amie en plaisantant, mais ça ne marchait pas vraiment. Jenah avait l'air de plus en plus ennuyée.
C'est à ce moment-là qu'un bruit étouffé se fit entendre en provenance du fameux placard.

C'est un animal ? Tu sais, tu as le droit d'avoir un chien ou un perroquet, pourquoi le caches-tu comme ça ? Allez, libère-moi cette pauvre bête !



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Jenah reconnut la silhouette de Briséis dans l'ombre. Elle ne savait pas trop quoi faire. Elle savait que si elle bougeait, les Korrigans risqueraient de sortir du placard et iraient mettre le bordel partout ou ils iront. Elle choisi l'immobilité.

Ah ! Bonsoir Briséis ! Mauvaise nuit, hein !?
Euh.. T'accompagner ? Ben... Vas-y, va te servir, je suis bien ici ! Ne m'attends pas, j'ai déjà prise quelque chose.

Elle espérait que son amie n'irait pas chercher plus loin, mais sa curiosité avait mis fin à son "plan".

Oh, ce vieux meuble... Bah... Ca a l'air d'être un placard à balais... Enfin, c'en est un. J' l'ai ramenée, car je trouvais qu'il n'y en avait pas assez dans la coa ! C'est pas que je sois une maniaque du ménage, hein ! Mais ça tombe bien, j'ai cassée un verre...
C'est une très grande amie qui ma l'a légué. Ca peut paraitre bizarre, mais il a une valeur inestimable pour moi sentimentalement parlant.

C'est alors qu'un bruit étouffé sortit du meuble. Jenah aurait pariée tout l'or du monde que c'était Lambic qui faisait le zouave à l'intérieur. Elle aurait donnée cher pour lui tordre le cou à cet instant précis. Briséis se doutait de la présence d'être vivant dans le placard. Si elle savait...
Jenah était coincée, elle devait ouvrir le placard. Elle eut un moment d'hésitation et posa sa douce main sur la poignée rugueuse du placard et l'ouvrit.

Un balais tomba tête la première sur le sol dans un souffle de poussière. Surprise, Jenah avait poussée un cri. Elle essaya de repousser la poussière avec sa main pour y voir mieux. il n'y avait rien à l'intérieur, à part des balais poussiéreux et des torchons moisis. Quelques mites s'enfuirent en voletant paresseusement. La jeune pirate lâcha un soupir de soulagement. Les Korrigans avaient disparus !
Elle sourit difficilement à Briséis.

C'est rien que des bal...

J'ai trouvé du cidre, Diaoul !! Viens vite voir !!

Je t'avais dit de te la boucler nondidiou, Lambic ! On va encore avoir des ennuis...

Le Korrigan qui avait trouvé la bouteille vit alors Briséis et pencha la tête vers elle, la regardant bizarrement, puis sortit des petites lunettes rondes de sa poche.

Gast ! C'est moi, ou c'est le Cidre !? J'vous vois floue... On dirait qu'il y a une nappe de brouillard sur vous ! Eh, Jenah ! Je ne suis pas bourré, hein !? Elle n'est pas claire celle-là !

]Mais tais-toi donc, cul de cochon ! Tu ne traites pas les gens comme ça ! Tu aimerais que l'on te traite comme de la pâte à crêpes périmée ?
Veuillez excuser mon cousin, madame le brouillard ! Il est très insolent, mais il n'est pas méchant. J'espère que nous ne vous avons pas dérangée ! Enfin, surtout Lambic...

Parles pour toi gueule de poule !

Rhoo... Toi alors, tu va t'en bouffer une...

Essayes toujours ! Hihihihi !!

Diaoul se mit à pourchasser son cousin à travers toute la salle, renversant chaises, tables, fleurs sur leur passage...
C'est alors que Jenah les attrapa par le col et les teins à bout de bras pour éviter qu'ils ne se battent entre eux.

Bon alors maintenant ça suffit ! Briséis, je suis vraiment désolée, je ne pensais pas que ça en arriverai là...



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Drôles de balais que tu nous as apportés !

Sous l'effet de la surprise, l'aura brumeuse s'épaissit brusquement et Briséis recula d'un pas.
Des Korrigans ! Un peuple d'Espoir dont elle n'avait jamais entendu parler. Ils étaient vifs et joueurs.
Les présentations faites, Briséis devait se retenir de rire.

Je m'appelle Briséis, enchantée de faire votre connaissance ! Si vous pouviez éviter de mettre tout à sac ici, ce serait gentil.

Elle demanda à Jenah de les lâcher et s'assit par terre pour être à la hauteur de leurs frimousses.

Alors comme ça, vous étiez les clandestins de ce placard ! Vous allez devoir me raconter tout ça et m'inviter à vos danses lunaires.

Mon peuple aussi a des danses sacrées, mais elles sont sous le signe de l'eau et non de la Lune. Soit dit en passant, ce n'est pas contraire. Nous pourrions organiser une grande fête pour nos deux peuples ? Et pourquoi pas pour tous les peuples de la coalition ?

L'un des deux petits êtres avait chaussé des lunettes et la regardait avec curiosité. Il approchait sa main pour toucher la brume.

Il est d'ordinaire interdit de me toucher. Si vous le faites sans que je l'accepte, vous allez recevoir une méchante décharge énergétique. Mais moi, je peux vous toucher.

Elle tendit une main fine vers la main potelée du Korrigan et lui effleura les doigts. Elle avait désactivé les défenses de l'aura des Dieux.
Puis elle se releva et regarda Jenah avec gaieté.

Quelle bonne idée tu as eue d'amener tes amis, Jenah. Mais tu n'aurais pas dû les cacher ainsi. Ils vont mettre de l'ambiance ici, j'en suis sûre. Pourvu que ça se passe bien avec Orson... je n'ose pas imaginer leur rencontre !

Buvons à notre amitié, tous les quatre.
Cidre ? Rhum ?

Voilà un nouveau RP à ma sauce !

En fait dans le MMORPG dans je quel je fait ces RP il existe des capitales, gouvernant ces galaxies. Et justement, je viens d'en prendre possession d'une en l'attaquant avec des vaisseaux de combat.
Voilà comment je mets ça sous forme de RP :

Vous y retrouverez Diaoul en plus ! Héhé !



Titre : Apocalypse Now.

Le silence, maître de ces lieux depuis tant de cycles n'avait pas été troublé depuis tant de temps. Cependant une certaine agitation venant tout juste d'envahir l'Assemblée silencieuse. Les volets métalliques couvrant les grandes baies vitrées de l'hémicycle étaient restés fermés, ne laissant aucun rayon de lumière y pénétrer. La poussière et les milliers de toiles d'araignées étaient les seuls occupants des sièges vides.
Dans l'obscurité seul deux petites formes s'y mouvaient, elles chuchotaient à voix basse et ricanaient d'excitation. Quand tout à coup, l'écho lointain d'un grondement sourd, semblable au tonnerre ébranla le bâtiment. Des volutes de poussières tombèrent du dôme et des colonnes autrefois si richement ornées.

-Lambic ! Vas-y ! C'est le moment ! Mets la musique !!

Ambiance musicale conseillée :
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Les hauts parleurs s'activèrent. Une musique puissante et endiablée en sortit. Elle semblait provenir d'un autre temps. Les volets s'ouvrirent alors lentement dans un crissement métallique strident, couvert par la musique crachée par les hauts parleurs. D'autres explosions retentirent de tous les côtés, faisant trembler le bâtiment jusqu'à ses fondations.
L'opéra de R.Wagner, La chevauchée des Walkyries...
Les volets étaient alors complètement ouverts, laissant le soleil de l'aurore baigner de sa lumière orangée l'assemblée. La musique s'intensifiait de plus en plus. Diaoul, le petit Korrigan était devant l'une des baie vitrée et battait la mesure avec ses petits bras, tel un chef d'orchestre.

Soudain, d'autres explosions retentirent et des milliers de flammes couvrirent alors le ciel turquoise de Sylphèides. Lambic venait de rejoindre son cousin et sautait d'excitation en tapant dans ses petites mains, ses yeux humides scrutant le ciel. Il était encore plus surexcité qu'à son habitude, il riait et hurlait de joie avec sa petite voix. Un cataclysme de feu semblait recouvrir toute la planète.
Des milliers de vaisseaux de la garde galactique décollaient en direction des hauteurs. D'énormes vaisseaux de combat à peine visibles pullulaient désormais dans la stratosphère. Leur nombre était gigantesque. Les canons des bunkers de défense planétaire au sol tiraient sans répits, affolés par le nombre écrasant de l'envahisseur. Le grondement lointain du combat qui faisait rage couvrait presque la musique des Korrigans.

-Ouuuaaah ! Géant !! Regardes Diaoul la belle rouge là bas !! Yahouuu !!!

-Hihihi ! Ici ! Ouah ! C'est super génial ! Je n'ai jamais vu un si beau feu d'artifice de toute ma vie !

-C'est le plus beau jour de ma vie ! On auraient du dire à Jenah de venir voir ça ! T'imagines un peut la tête qu'elle ferait ? Hihihi !

Les Korrigans sautaient et dansaient de joie devant ce "feu d'artifice". Un chasseur de combat frôla les baies vitrées de l'hémicycle. On pouvait y distinguer clairement sur la carlingue du vaisseau le pavillon à tête de mort, teinté de noir et de blanc et les deux sabres croisés. Le pavillon Noir des Rackham.


Pendant ce temps, Loin, très loin de Sylphèides, sur Muerta plus précisément, bastion historique et coeur de l'Empire de la Flibuste, Jenah dormait profondément, étalée sur un lit aux draps finement tissés. Elle se remettait des soirées difficiles qu'elle avait passée dans la taverne de Clara, en compagnie de son amie Briséis, de John Doe, Nadeau, Desmond et tant d'autres commandants encore... Il y avait eu aussi les retrouvailles de Zox qu'elle croyait bel et bien disparut. Tant d'évènements qui l'avait fatiguée.

Un homme de haute stature et très musclé frappa délicatement à la porte de la chambre de la jeune femme. Jenah grogna pour lui dire d'entrer. Le géant s'avança lentement sans faire un bruit, de peur de déranger encore plus son Capitaine. Il lui dit alors tout bas avec sa voix grave :

Capitaine, désolé de vous importuner aux aurores, mais votre offensive contre la Capitale vient de débuter il y a quelques heures. Nos rapports sont même très bons pour le moment. Elle devrait tomber d'un moment à l'autre.

Jenah encore embrumée dans son sommeil se redressa tant bien que mal sur son lit. Ses cheveux étaient en bataille et lui cachaient la moitié du visage. Une bretelle de sa robe de nuit blanche pendait misérablement sous son épaule. Elle s'étira tout en baillant et dit d'une petite voix mal réveillée :

Moui... Ok... Très bien... Ca roule...

Les pensées de la Renégate tentaient de se remettre dans l'ordre tant bien que mal. Elle répéta dans sa tête les paroles du gigantesque marin. Soudain, son souffle se coupa. Elle tourna la tête brusquement vers lui, son regard de jade pointé sur lui. Avait-elle bien entendue ce qu'il avait dit ? Offensive... Capitale... Tomber... Ce n'était pas possible.

Attends... J'ai bien compris ce que tu m'as dit, là ? Tu dis que la Capitale est envahie par MES troupes en ce moment !?
Qui a donné cet ordre ! Reponds !!

Le marin semblait rapetissir à vue d'oeil. Il ne savait plus quoi dire à Jenah. Il se contenta d'hocher de la tête en guise de réponse et balbutia que les ordres venait de son poste de commandement personnel. Lui qui ne voulait pas s'attirer les foudres de son Capitaine en la réveillant, c'était réussit. Surtout qu'elle aurait du être contente de son rapport.
La jeune Renégate s'était levée de son lit en poussant d'énormes jurons. Elle s'habilla à la va vite sans aucune pudeur devant le marin ruisselant de sueur qui s'était retourné alors qu'elle enlevait sa robe de nuit. Elle passa à côté de lui après avoir enfilée ses bottes, ajustant sa ceinture à sa taille. Elle n'était pas bien coiffée mais qu'importait, il y avait plus urgent. Elle comprit alors ce qui s'était passé et qui avait "orchestré" cette Apocalypse.

Va prévenir les autres ! Dis leur d'arrêter tout sur le champ ! C'est un ordre ! Pendant ce temps, moi je fonce en direction de l'Assemblée ! Vous m'y rejoindrez quand vous aurez terminé !
Exécution matelot !!

Putain ! Je vais les tuer...

Ne demandant pas son reste de peur d'être foudroyé plus longtemps par le regard et les paroles de son Capitaine, il courut lourdement à travers le réseau de couloirs du palais. Elle vérifia d'un rapide coup d'oeil qu'elle n'avait rien oublié après elle et s'élança en direction des garages ou étaient garés ses vaisseaux personnels. Elle traversa le complexe impérial en même pas une minute. Elle enfila son casque teinté de noir et monta sur sa moto-ionique. La porte du garage s'ouvrit. Elle mit les gazes à font, faisant cracher de grosses flammes bleues du mini réacteur. Elle partit en trombe, manquant de se prendre la porte à moitié ouverte. Elle partait à toute vitesse en direction de la Capitale pour sauver ce qui pouvait encore l'être...


De leur côté, peut de temps après, Diaoul et Lambic se faisaient toujours une grande joie d'assister à ce spectacle si beau et si terrifiant. Ils en pleuraient de joie, leur petit coeur battait à la chamade. Ils n'avaient jamais rien vu de tel, ils trouvaient ça si émouvant, si incroyable. Il étaient fascinés et ne se lassaient pas.

-Diaoul ? Tu penses que le Monsieur Camionneur Galactique sera content de voir le feux d'artifice qu'on a fait pour lui ?

-Ouais bien entendu ! Il doit être sacrément surprit ! Je suis certain qu'il n'a jamais fait ça en musique !

-T'as raison ! Hihihi ! C'était une super idée que t'as eu là ! On devraient faire pareil pour nos danses lunaires, tu ne crois pas ?

-Héhéhé ! Oui je suis certain que les autres seront fou de joie de voir un tel...

Soudain, la porte de l'assemblée s'ouvrit à la volée dans un épais nuage de poussière. Des coups de feu retentirent, le sons augmentés par la configuration de l'hémicycle. Ils touchèrent tour à tour les différentes enceintes disposés dans chaque coins de la grande salle, tarissant l'opéra des Korrigans. Diaoul et Lambic s'étaient réfugiés derrière une allée de sièges, pris de panique.

Montrez vous bande d'idiots !
Rats de cale ! Je vais vous faire votre fête, moi !
Sortez de là ! Je vois tes oreilles Lambic !

Les petits Korrigans se redressèrent, les mains au dessus de leur petites têtes stupéfaites. Un sourire se dessina alors sur le visage de Lambic quand il vit que c'était Jenah. Elle était surement là pour admirer le spectacle avec eux pensa t-il. Puis il dit d'une voix enjouée :

-Eh ! Jenah ! T'as vu le feu d'artifice qu'on a fait ! C'est trop géni...

Un dernier coup de feu partit du pistolet de Jenah, frôlant de peut le pauvre Korrigan qui redressa ses bras illico, pris de panique. Visiblement, elle n'aimait pas du tout les "feux d'artifices"...

Non mais vous vous rendez compte de ce que vous avez fait !? Vous êtes inconscients ou quoi ?
Je vous avaient prévenus... Ne touchez jamais a mon poste de commandement ! Non mais sans blague, vous êtes pires que des hackeurs tous les deux ! Mais qu'ai-je fait pour mériter ça !?
Maintenant il va falloir calmer le Magister si je ne veux pas qu'il ne s'énerve de trop.. Enfin, si c'est pas déjà trop tard !

Par toutes les putains de Drakaan ! Je suis dans une merde pas possible... La Capitale...

Jenah faisait les cents pas tout en se massant la tête. Il fallait qu'elle trouve une solution et vite avant que ça ne dégénère encore plus... Le réveil brusque , la gueule de bois et l'énervement n'arrangeait rien du tout. Elle dit alors aux deux cousins :

Démerdez vous ! C'est vous qui m'avez foutu là dedans, c'est vous qui m'en sortirez ! C'est clair ? Je me suis bien faite entendre ?

Les Korrigans acquiescèrent la tête basse, leurs bras toujours pointés vers le haut du dôme de l'assemblée galactique. Visiblement, ils réalisaient enfin qu'ils avaient faits une belle bêtise...

merci Diaoul